Danser avec les flammes
L’ampleur de la révolte au Chili n’est pas liée à tel ou tel serrage de vis, à tel ou tel groupe, mais à quelque chose de bien plus profond : la soif de liberté. Une liberté partagée qui ne pourra que passer sur le cadavre de la domination — des églises aux partis, de l’économie à la politique en passant par le patriarcat — pour s’affranchir des chaînes de l’existant. Une liberté contagieuse qui ne peut avancer qu’en détruisant tout ce qui fait la misère de nos vies, à travers un négatif d’où pourra surgir quelque chose de complètement différent. Et certes, sans pitié et sans égard pour l’ordre actuel qui nous écrase.
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